Un diplomate passionné d’archéologie
Charles Champoiseau (1830-1909) était un diplomate français et un archéologue amateur. En poste à Andrinople (aujourd’hui Edirne en Turquie) à partir de 1862, il s’intéresse aux ruines antiques de la région et entreprend des fouilles sur l’île de Samothrace et découvra alors La Victoire de Samothrace.
Une statue brisée mais majestueuse
La statue, bien que brisée et incomplète, représente une déesse ailée, Niké, la Victoire dans la mythologie grecque. Sa pose dynamique, drapée dans une tunique finement sculptée, suggère qu’elle se pose sur la proue d’un navire, célébrant une victoire navale.
Un travail de longue haleine
Champoiseau consacre plusieurs années à exhumer et à identifier les fragments de la statue. Il supervise également son transport en France et son installation au musée du Louvre en 1884.
Un héritage précieux
La découverte de la Victoire de Samothrace est une des plus importantes du XIXe siècle. Elle a permis de mettre en lumière la richesse de l’art grec hellénistique et a fait de Champoiseau un pionnier de l’archéologie française.